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  Le Figaro publie un article sur les menaces ch... - Bureau de Représentation de Taipei en France 駐法國台北代表處 :::
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Le Figaro publie un article sur les menaces chinoises contre Taiwan

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Le quotidien national français Le Figaro a publié le 15 janvier un long article, sous la plume d’Anthony Bleux, sur les récentes menaces chinoises contre Taïwan. Cet article fait suite à l’utilisation, par les avions de Chine continentale, de couloirs aériens proches de la ligne médiane du détroit de Taiwan, et ce sans aucune concertation préalable. Le journaliste y dresse un tableau complet de la situation actuelle. Voici le texte intégral de cet article :

Pékin resserre son étau autour de Taïwan

INFOGRAPHIE - Ouverture unilatérale de couloirs aériens à la frontière, exercices militaires d'encerclement de l'île démocratique, accusations de subversion... La Chine livre une «guerre psychologique» contre Taipei.

Pékin rapproche ses pions. Les autorités chinoises ont ouvert le 4 janvier quatre couloirs aériens contestés, dont celui dit M503 qui longe à l'ouest la ligne médiane du détroit de Taïwan. Sans consultation préalable. «Une mesure irresponsable, a jugé la semaine dernière la présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen. Non seulement, elle met en danger la sécurité aérienne, mais nuit également au statu quo dans la région.» Cette route 503 jouxte d'une poignée de kilomètres la limite de la région d'information de vol (FIR) de l'espace aérien taïwanais.

Séparés depuis la fin de la guerre civile en 1949, qui a abouti à l'avènement du Parti communiste chinois (PCC) sur le continent après la fuite des troupes nationalistes du Kuomintang (KMT) sur l'île de Taïwan, les deux États ont toujours refusé de reconnaître leur légitimité réciproque. La Chine communiste considère Taïwan comme une partie de son territoire qui doit être amenée dans son giron, par la force si nécessaire, tandis que Taïwan s'est forgé une identité propre. Dans son histoire récente, hormis une parenthèse forcée de 1945 à 1949 (la Chine était alors dirigée par le Kuomintang), l'île démocratique n'a jamais été rattachée au continent et est, depuis 69 ans, indépendante de facto.

Au moins vingt survols en 2017

L'ouverture des nouveaux corridors aériens est perçue à Taipei comme une tentative délibérée d'utiliser l'aviation civile pour exercer une pression politique sur l'île-État, que Pékin continue de convoiter. Des avions militaires pourraient aussi à terme utiliser ces couloirs. Les appels à la médiation auprès de l'Organisation de l'aviation civile internationale (ICAO), dirigée par une ressortissante chinoise, n'ont pas été entendus. Et ce, malgré les risques réels d'incursion dans l'espace aérien taïwanais.

Depuis plusieurs mois, l'Armée populaire mène des exercices grandeur nature aux approches de toutes les positions stratégiques de l'ancienne Formose

Cette décision unilatérale est le dernier épisode en date de la guerre des nerfs que semble livrer Pékin à Taipei. Depuis plusieurs mois, l'Armée populaire mène des exercices grandeur nature aux approches de toutes les positions stratégiques de l'ancienne Formose. Les dernières manœuvres militaires remontent au 20 décembre. Escortés par plusieurs chasseurs, des bombardiers chinois chargés avec des missiles bien visibles avaient survolé le canal de Bashi, à la pointe sud de l'île, effectuant un aller-retour entre la mer de Chine méridionale et l'océan Pacifique. Taipei avait répliqué avec des exercices au sol. Selon des médias taïwanais, l'armée de l'air chinoise a effectué au moins vingt sorties en 2017 contre huit l'année précédente. Des survols que le porte-parole de l'Armée populaire a lui-même qualifiés d'«encerclement de l'île».

Le ton se voulait déjà ouvertement menaçant après la signature, début décembre, par le président américain, Donald Trump, d'un budget de la Défense qui envisage la possibilité de rétablir des visites portuaires mutuelles entre les marines américaine et taïwanaise. La réaction de Pékin avait été cinglante. «Le jour où un navire de l'US Navy arrive à Kaohsiung (grand port du sud de l'île, NDLR) sera celui où notre Armée populaire de libération unifiera Taïwan (à la Chine) par la force», avait déclaré Li Kexin, un diplomate de haut rang en poste à l'ambassade de Chine à Washington.

Accusations d'espionnage

Depuis l'élection en 2016 de Tsai Ing-wen, issue des rangs du Parti démocrate progressiste (DPP), dont une frange pousse à l'indépendance formelle, les relations entre les deux rives se sont fortement dégradées. La première femme présidente de l'île ne cesse de rappeler son attachement au statu quo et à la paix dans le détroit, sans pour autant reconnaître l'appartenance de Taïwan à «une Chine unique». Un casus belli pour Pékin qui a depuis coupé tous les canaux de communication officiels. Depuis un an, les deux pays s'accusent mutuellement de subversion, d'espionnage et de tentatives de déstabilisation.

Selon un sondage publié fin 2017, seuls 14% des Taïwanais pensent aujourd'hui faire partie de la même nation que la Chine contre 50% il y a encore vingt ans

L'affaire Lee Ming-che en est l'un des points d'orgue. L'arrestation dans le grand secret, au printemps, puis la condamnation à cinq ans de prison, en novembre, de ce militant taïwanais des droits de l'homme a suscité beaucoup d'émoi sur l'île. Son principal tort aux yeux des autorités chinoises est d'avoir librement discuté sur les réseaux sociaux des réformes démocratiques menées à Taïwan dans les années 1980. Des discussions qu'il aurait eues avec des correspondants chinois depuis son domicile, à Taipei. Pour la première fois, un ressortissant taïwanais était jugé en Chine pour des faits commis à l'extérieur du territoire chinois.

Certains observateurs estiment que cette condamnation pour l'exemple serait la réponse à l'arrestation, début mars à Taipei, de Zhou Hongxu. Cet étudiant chinois avait tenté de monter un réseau d'espions sur l'île. À l'issue de son procès, en septembre, il avait écopé de 14 mois de prison. Dans cette affaire, plusieurs membres du Xindang, un parti minoritaire pro-Pékin, ont été arrêtés à Noël et font actuellement l'objet d'investigations par les autorités taïwanaises.

Selon un sondage publié fin 2017, seuls 14 % des Taïwanais pensent aujourd'hui faire partie de la même nation que la Chine, contre 50 % il y a encore vingt ans. Très politisée, la jeunesse taïwanaise est attachée à ses libertés individuelles et aux valeurs démocratiques. En 2014, lors d'un mouvement de protestation, surnommé la «révolte des tournesols», cette génération avait fait capoter un accord de libre-échange jugé trop favorable à Pékin. Le traité économique prévoyait d'ouvrir aux investisseurs chinois des secteurs relevant de la sécurité nationale comme l'édition, les télécommunications et les transports, faisant craindre aux opposants une perte de souveraineté.

La Chine consacrerait un tiers de son budget militaire à la préparation d'une invasion de Taïwan

À défaut de pouvoir gagner le cœur des Taïwanais, la Chine redoublerait d'efforts militaires pour réaliser ses rêves d'unification. Ian Easton, analyste pour le think-tank Project 2049, a compilé dans un livre des documents internes de l'Armée populaire qui auraient fuité. Ces derniers révèlent notamment que «le renforcement des forces armées engagé par Xi Jinping depuis son arrivée au pouvoir en 2012 est directement lié à la conquête de Taïwan». L'homme fort de Pékin n'a jamais fait mystère de son intention de régler la «question taïwanaise» pendant son mandat, quitte à employer la force. Selon plusieurs sources concordantes, la Chine consacrerait un tiers de son budget militaire à la préparation d'une invasion. Certains manuels rédigés à l'attention de hauts gradés chinois évoquent même 2020 comme date butoir. Nombre d'experts jugent toutefois cette échéance peu crédible.

Des marines à Taipei

Dans son rapport annuel, le ministre de la Défense taïwanais, Feng Shih-kuan, vient d'annoncer un changement de stratégie pour répondre à «une guerre asymétrique». Des moyens supplémentaires seront déployés dans la cyberdéfense et une augmentation du budget de la Défense de 3 % par an est prévue. Insuffisant, selon plusieurs membres de l'Administration Trump, qui «aimeraient que Taïwan double rapidement ses dépenses militaires». Dans ce contexte, l'ouverture des nouveaux couloirs aériens pourrait être un moyen pour Pékin de sonder les intentions de Washington.

Le protecteur américain, tenu par un accord de défense - le Taiwan Relations Act - depuis 1979 après la reconnaissance par les États-Unis de la République populaire de Chine, a décidé de stationner des marines devant les nouveaux locaux de son institut à Taipei. L'ouverture est prévue courant 2018 dans le nord de la capitale taïwanaise. Cette représentation, qui délivre des services consulaires, se rapprocherait ainsi de plus en plus d'une véritable ambassade. Un geste peu susceptible d'apaiser les tensions dans le détroit de Taïwan.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 15/01/2018.

http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/14/01003-20180114ARTFIG00148-pekin-resserre-son-etau-autour-de-taiwan.php